Assiette peinte dans les émaux de la famille verte et décorée des « huit chevaux de Wang Mu » en porcelaine de Chine d’époque Kangxi
Décorée dans la palette de la famille verte avec un oiseau volant au dessus d’un étang avec des fleurs de lotus et deux canards. Le marli est décoré avec un fond vert-pointillé et des fleurs de magnolia et de prunus entre quatre réserves renfermant des rochers et de plantes fleuries. Sur l’aile, huit chevaux dans diverses attitudes.
- Origine :
- Chine
- Époque :
- Fin de l'époque Kangxi (1662-1722) - début de l'époque Yongzheng (1723-1735), ca. 1720/1730
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 22 cm
- Référence :
- B889a
- Statut :
- vendu
Oeuvres en rapport
Un plat avec ce décor est conservé dans les collection du Rijkmuseum (Amsterdam, The Netherlands) et publié par C. J.A. Jörg dans Famille Verte: Chinese Porcelain in Green Enamels, 2011, p. 60, no. 61.
Cette même coupe est publiée par Jörg & Van Campen dans Chinese Ceramics in the Collection of the Rijksmuseum, Amsterdam. The Ming and Qing Dynasties, 1997, cat. 175.
Notice
Les huit chevaux du roi Mu de la dynastie Zhou était un thème populaire pour les décors en porcelaine de la période Transition jusqu’a la période Yongzheng (1723-1735). L’histoire tire son origine d’un roman historique, le « Mu tianzhi zhuan » (récit de l’empereur Mu), qui décrit les voyages du cinquième empereur de la dynastie Zhou (1023-983 av. J.-C.) au cours desquels il rencontra Xi Wang Mu – la Reine mère du Ouest – à Yaozhi (l’étang de Jade).
L’histoire parle du roi (Wang) Mu, qui rêvait d’être un Dieu immortel. Il était déterminé à visiter le paradis céleste et à goûter les pêches de l’immortalité. Un aurige courageux appelé Zaofu a utilisé son char pour porter le roi à sa destination.
Pendant ces voyages, le char de l’empereur fut tiré par huit chevaux nommés d’après la couleur de leurs cheveux. Un autre récit, le Shiyiji raconte que les noms des chevaux reflétent leurs talents peu communs ; le premier galope sans toucher le sol ; le second court plus vite que les oiseaux; le troisième va plus vite la nuit; le quatrième va aussi vite que l’ombre du soleil; le cinquième est particulièrement soigné avec une splendide crinière; le sixième court si vite qu’on peut voir une rangée de dix images de lui; le septième roule sur un nuage; le huitième a des ailes.
