Porte-encens en forme de lion peint dans les émaux de la famille verte sur le biscuit en porcelaine de Chine d’époque Kangxi
Décoré dans les émaux de la famille verte sur le biscuit, debout sur quatre pieds et regardant vers la droite, avec des globes oculaires mobiles sur une base en forme de feuille d’armoise.
- Origine :
- Chine
- Époque :
- Kangxi (1662-1722)
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 8,5 cm
- Référence :
- B530b
- Statut :
- vendu
Oeuvres en rapport
Jorge Welsh a publié un lion très similaire dans Biscuit: Refined Chinese Famille Verte Wares, 2012, p. 180.
Il y a une paire de lion avec la même forme conservée au Metropolitan Museum of Art à New York et une autre paire aux British Museum (Londres).
Notice
Le lion bouddhique était souvent représenté en paire, un mâle et une femelle. En Chine, de petits brûle-encens tels que celui présenté ici étaient généralement utilisés sur les autels domestiques, mais étaient aussi couramment utilisés pour parfumer l’intérieur d’une maison. En chinois, les bâtonnets de joss sont appelés « shi chen xiang« , ce qui signifie « l’heure » de l’encens. Cela indique qu’ils ont également été utilisés pour marquer le passage du temps. Bien que la destination finale de ce groupe ne soit pas connue, il est clair que cette forme était populaire pour l’exportation. Les lions bouddhistes chinois étaient également connus sous le nom de «Chiens de Fô» en Occident.
René Grog (1896-1981), de nationalité suisse, vice-président d’Agfa-Gevaert en France, rassembla après la dernière guerre, en une trentaine d’années, l’une des deux plus grandes collections d’objets français du XVIIIe siècle constituées à notre époque. En 1973, M. Grog, très lié avec Pierre Verlet, alors conservateur en chef au département des Objets d’art du Musée du Louvre, décida avec son épouse, Mme Carven, de pérenniser leur œuvre de collectionneurs en donnant – sous réserve d’usufruit – au Louvre ce qu’ils avaient réuni en matière d’objets et de peintures, et au musée Guimet leur collection de porcelaines de Chine. En 1989, Mme Grog abandonna l’usufruit d’un certain nombre de meubles, exposés depuis lors dans les salles du département des Objets d’art. Une autre partie fut dispersée en ventes publiques après le décès de Madame Carven.