Terrine à sauce à décor « double paons » en porcelaine de Chine d’époque Qianlong

De forme ovale, décorée dans la palette de la famille rose avec le fameux motif double paon, avec la prise rocaille assymétrique, et les prises en tête de lapin, le présentoir décoré de même.

Oeuvres en rapport

For a pair of double peacock sauce tureens, see Christie’s NYC, 21/25 January, lot 468 (sold 23.750 USD).

Des pièces avec ce décor sont conservées dans plusieurs musées brésiliens, tels que le Museum Historico Nacional, le Museu do Estado da Bahia, le Museu Histórico Nacional, le Museu Simões da Silva, le Museu Carlos Costa Pinto, à la Fundação Cultural Ema Gordon. Klabin (Brésil) et aussi dans les collections américaines (Reeves center Collection)

Almeida Santos, José (de). Manual do Colecionador Brasileiro. 1950.

Veiga, Jorge Getúlio, A Porcelana da Companhia das Índias nas Coleções Particulares Brasileiras. 1986, p. 198.

Brancante, Eldino da Fonseca, O Brasil e a louça da Índia, 1950.

Ricardo Joppert. Companhia das Índias no Brasil

Jenny Dreyfus, Louço da aristocratia do Brazil, p. 97.

Notice

Ce modèle, connu sous le nom de «Serviço dos Pavões» ou «service double paons», est l’un des modèles les plus célèbres de la porcelaine d’exportation, spécialement au Portugal et au Brésil où il connut les faveurs de l’aristocratie.
La famille royale du Portugal possédait un service avec ce décor. Lorsque Napoléon envahit le Portugal, le roi Joao VI, bientôt Empereur du Brésil, s’enfuit en exil au Brésil et emporta avec lui ses six services de porcelaine chinoise, dont celui avec ce décor. La famille royale et impériale l’utilisait alors au Paço de São Cristóvão et à la Fazenda Imperial de Santa Cruz.
Il est connu sous le nom de service «viajante» car il a d’abord voyagé de la Chine au Portugal, puis du Portugal à Rio de Janeiro. Lorsque l’Empire est devenu la République du Brésil, les six services de porcelaine chinoise du Joao VI ont été dispersés dans des ventes aux enchères organisées en 1890 par le commissaire-priseur Joaquin Dias dos Santos à Rio de Janeiro. Depuis l’incendie des archives de la maison de ventes, il est désormais impossible de distinguer les pièces anciennement détenues par le roi Joao VI des pièces identiques réalisées à la même époque.