Bol à thé et son présentoir décorés aux Pays-bas de la Crucifixion en porcelaine de Chine d’époque Qianlong.
Peints en émaux polychromes et décorés de la Crucifixion et des instruments de la passion.
- Origine :
- Chine
- Époque :
- Qianlong (1735-1795), circa 1750
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 12 cm
- Référence :
- B689
- Statut :
- vendu
Oeuvres en rapport
Plusieurs bols a thé avec ce décor sont répertoriés.
L’un est conservé dans la Collection Cunha Alves et illustré dans From East to West, the quest for Chinese Export Porcelain with Western Themes (1695-1815), Scribe, 2016, p. 112, no. 63.
Un autre était dans la Mottaheded Collection et est illustré par Howard & Ayers dans China for the West (1978, vol. I, no. 318).
Un ensemble de bols à thé est conservé dans la RA Collection, ils sont aussi illustrés par Jorge Welsh dans Imagens do Christianismo na Porcelana da China (2003, Lisboa).
Un autre est conservé dans les collections du Rijksmuseum (Amsterdam)et est illustré par Scheurleer dans Chinese Export Porcelain – Chine de Commande (Faber & Faber, 1974, p. 223, no. 228).
Un autre est conservé dans les collections du Birmingham Museums & Art Gallery.
Un bol a thé était aussi dans la collection particulière d’Elinor Gordon (Sotheby’s NYC, 23 january 2010, lot 262).
Notice
Ce bol à thé et cette soucoupe ont été décorés aux Pays-Bas. La scène illustre Jésus-Christ cloué sur la croix, avec les cinq blessures dont jaillisse du sang. Jésus est flanqué à sa droite par la Vierge Marie en prière et à sa gauche par Saint Jean-Baptiste.
Le OV a expédié des porcelaines blanches, non décorées, de la Chine à l’Europe, qui ont ensuite été utilisées par des artistes locaux à Amsterdam. Dans certains cas comme celui-ci, les pièces sont décorées de scènes religieuses. Certaines ont connu un succès commercial important et ont été demandées pendant toute la première moitié du XVIIIe siècle. Ces pièces ont probablement été inspirées par des représentations de peintures flamandes du XVIe siècle.Elles ont été utilisées dans le sud des Pays-Bas au XVIIIe siècle. La minorité catholique, qui ne s’est jamais convertie au protestantisme, aimait s’en servir dans les fêtes religieuses et dans la décoration des intérieurs.