Cafetière en forme de « phare » à décor Imari en porcelaine de Chine d’époque Kangxi
Décorée dans la palette Imari, de forme conique, avec un bec d’oiseau et une poignée de forme élaborée, peint en bleu sous couverte et émaillée en rouge-de-fer et or, avec des branches fleuries, le pied avec un rebord et des bordures décoratives, le couvercle en dôme décorée de même.
- Origine :
- Chine
- Époque :
- Yongzheng (1723-1735)
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 27 cm
- Référence :
- C704
- Statut :
- vendu
Oeuvres en rapport
Pour une exemplaire décoré aussi dans la palette imari, voir Christie’s NYC, Collection de Benjamin F. Edwards III, 2010, lot 36.
Ce modèle est également connu en bleu & blanc (un modèle illustré par Howard & Fuchs dans Made in China: Export Porcelain from the Leo and Doris Hodroff Collection at Winterthur, pp. 115, no. 66), avec une décoration européenne (voir DS Howard, China for the West: Chinese Porcelain and Other Decorative Arts for Export Illustrated from the Mottahedeh Collection, 1978, T. I, page 275).
Pour un modèle décoré dans les émaux de la famille rose, voir Michael Cohen & William Motley dans Mandarin and Menagerie, Chinese and Japanese Export Ceramic Figures, Vol. I, The James E. Sowell Collection, 2008, p. 141, no. 16.15 (prov. Santos, London) et vendu chez Christie’s NYC, Chinese Export Art including the Sowell Collection, 21 janvier 2016, lot 167. Une autre cafetière est conservée dans les collections des Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles (Godtschalck bequest, 1915) et illustrée par C.J.A Jörg dans “Chinese Export Porcelain. Chine de Commande from the Royal Museums of Art and History in Brussels“, 1989, pp. 84/85, no. 20.
Notice
Cette forme de grande cafetière, parfois appelée en « forme de phare », reprend un modèle de cafetière anglaise en argent fabriqué entre 1680 et 1740. Le bec en forme d’oiseau est probablement inspiré des théières en porcelaine de Meissen et des cafetières datant des années 1720 et 1730.
La forme caractéristique de la poignée peut être vaguement reliée aux poignées trouvées sur la forme en argent originale qui a inspiré cette création. Cependant, D. S. Howard, dans A Tale of Three Cities (Sotheby’s 1997), fig.152, où une cafetière similaire est illustrée, suggère qu’elle pourrait également représenter les plumes de la queue de l’oiseau dont la tête constitue le bec.