Compte-gouttes émaillé dans les émaux de la famille verte. Kangxi period
Modelé de manière naturaliste sous la forme d’une feuille de lotus et sa gousse, avec un bol formé par une feuille retournée. Il est peint dans les émaux de la famille verte sur le biscuit, l’extérieur peint d’émaux vert clair et jaune, tandis que l’intérieur de la coupe et le dessus de la gousse sont peints en vert foncé et brun aubergine. Une longue tige s’enroule autour de la base et sur le côté du bol. Appliquée à l’intérieur du fond du bol se trouve une feuille miniature en émail jaune, qui cache une petite ouverture. Une autre petite ouverture circulaire peut être vue sur le dessus de la gousse.
- Origine :
- China
- Époque :
- Kangxi (1662-1722)
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 11 cm x 5 cm
- Référence :
- D415
- Statut :
- vendu
Provenance
Léon Wannieck, Paris ; Collection RD
Oeuvres en rapport
Pour un compte-gouttes similaire (mais décoré dans des émaux différents), voir Jorge Welsh, Biscuit: Refined Chinese Famille Verte Wares, Jorge Welsh Books, London and Lisbon, Octobre 2012, pp. 114, no. 24.
Notice
Des compte-gouttes étaient nécessaires pour le bureau de lettré, en addition avec plusieurs autres articles nécessaires à l’écriture. Ceux-ci comprenaient l’encre, le pinceau, l’encrier et le papier essentiels (connus sous le nom de « Quatre Trésors » du lettré), ainsi qu’une foule d’autres objets tels que des pots à pinceaux et des repose-pinceaux.
Les compte-gouttes étaient utilisés pour verser de minuscules gouttelettes d’eau sur un encrier afin de moudre l’encre. Il est possible que les bols de ces pièces aient également été utilisés pour laver les pinceaux. Destiné principalement au bureau du savant, il a été suggéré que ce type de petit objet savant est devenu un objet de collection à la mode en Occident, acheté dans le commerce privé.
Le lotus était un thème particulièrement populaire pour les petits objets savants et en particulier pour les lave-pinceaux et les compte-gouttes. il est souvent utilisé comme métaphore du pauvre érudit, qui pourrait réussir en travaillant dur et en réussissant les examens impériaux.