Coupe armoriée pour le marché français (comte de Rosily). Qianlong

Aux armes de François-Joseph de Rosily (1703-1771), écartelé, aux 1 et au 4, de gueules, à deux haches d’armes adossées d’argent, au chef d’or (qui est de Lannoster) ; au 2 et 3 d’argent, à trois chevrons d’azur (qui est Gourio), avec le collier de l’ordre de Saint-Louis.

Notice

François-Joseph de Rosili-Méros, comte de Rosily, est né le 23 mars 1703 au château de Méros à Plovénez-du-Faou et mort à Brest le 30 avril 1771. Il descend d’une ancienne famille de la noblesse bretonne. C’est un officer de marine.. Il combat pendant la guerre de Sept ans et termine sa carrière avec le grade de chef d’escadre. Son père est lieutenant général des armées du roi et chevalier de l’ordre de Saint-Lazare. Son portrait a été peint pa Hyacinthe Rigaud en 1704.

Il entre jeune dans la Marine Royale. Il intègre une compagnie de gardes de la Marine le 7 mai 1720. Promu Enseigne de vaisseau le 1er mars 1727, il passe aide-major le 1er avril 1738. En 1739, il est en Louisiane. Le 1er avril 1747, il est nommé major de la Marine. En 1749, il est capitaine de vaisseau et l’un des principaux officiers supérieurs de la place de Brest.

En 1756/57, au début de la Guerre de Sept Ans, il est présent à Louisbourg, sur l’île Royale. Il commande en 1757 Le Diadème, vaisseau de 74 cannons. faisant partie de l’escadre du prince de Bauffremont. Le 18 mars, il capture en allant à Saint-Domingue, le vaisseau anglais le HMS Greenwich, de 50 canons. La même année, dans l’escadre de Dubois de la Motte pendant la guerre de Sept Ans, il se signale par sa valeur et ses lumières dans le combat qu’il soutient contre un vaisseau anglais de 80 canons. Il l’aurait pris sans la manoeuvre du commandant de l’escadre qui lui tire des coups de canons de rappel au moment où le vaisseau anglais allait se rendre. Toute la France prend connaissance des belles manoeuvres de ce combat où il est blessé sans le quitter. Il commanda encore Le Diadème en 1758, il a alors sous ses ordre le jeune Lamotte-Picquet.

Il fut nommé maréchal de camps et armées du roi, puis Major de la Marine, après avoir  été longtemps inspecteur des gardes-côtes en Bretagne. Déjà chevalier de Saint-Louis, il est fait Grand-croix de Saint-Louis et finit sa carrière en commandant la marine à Brest où il meurt en 1771, à l’age de 68 ans.