Grand Plat du « Serviço dos Pavões » peint dans les émaux de la famille rose en porcelaine de Chine d’époque Qianlong
Peint dans les émaux de la famille rose sur le bassin avec un décor « double peacocks », c’est à dire avec deux paons de Birmanie perchés sur un rocher percé. A droite, une importante branche de pivoine posée sur un tertre. Sur l’aile, branchages de croisillons et branchages chrysanthèmes.
- Origine :
- Chine
- Époque :
- Qianlong (1735-1795)
- Matière :
- Porcelaine
- Taille :
- 38 cm
- Référence :
- C834
- Statut :
- vendu
Oeuvres en rapport
Certaines pièces au même décor sont conservées au Brésil au Museum Historico Nacional du Brésil, au Museu do Estado da Bahia, au Museu Histórico Nacional, au Museu Simões da Silva, au Museu Carlos Costa Pinto, à la Fundação Cultural Ema Gordon Klabin (Brésil), ou encore à la Reeves Center Collection aux USA.
Pour une assiette identique, voir Thomas V. Jr Litzenburg, Chinese Export Porcelain in the Reeves Center Collection at Washington and Lee University, 2003, p. 70.
Pour cinq assiettes, voir Drouot, Pescheteau-Badin, 17 mars 2015 , lot 392.
Pour un grand ensemble, voir Christie’s, Property from the Collection of Nelson Grimaldi Seabra, 22 octobre 2003, lot 38.
Notice
Ce service, connu sous l’appellation « Serviço dos Dois Pavões » ou encore « double peacocks Service« , fait partie des plus connus en porcelaine de Chine de la Compagnie des Indes, particulièrement au Portugal et au Brésil.
La couronne du Portugal possédait en effet un service du même modèle, que le roi Joao VI emporta au Brésil lors de son exil lorsque les troupes de Napoléon envahirent son royaume. La famille royale et la famille impériale l’utilisèrent alors au Paço de São Cristóvão et à la Fazenda Imperial de Santa Cruz.
Il est connu comme un service « viajante », car il voyagea d’abord de la Chine vers le Portugal, puis du Portugal jusqu’à Rio de Janeiro. Après la proclamation de la République au Brésil, les six services en porcelaine de Chine des Empereurs du Brésil furent dispersés en 1890 lors de plusieurs ventes aux enchères menées par le commissaire-priseur Joaquim Dias dos Santos à Rio de Janeiro. Les archives de la maison de ventes ayant brulées, il n’est plus possible de distinguer les pièces ayant appartenues au roi Joao VI, et les pièces identiques produites à la même époque.
Bibliographie :
Almeida Santos, José (de), Manual do Colecionador Brasileiro. 1950.
Veiga, Jorge Getúlio. A Porcelana da Companhia das Índias nas Coleções Particulares Brasileiras. 1986, p. 198.
Brancante, Eldino da Fonseca, O Brasil e a louça da Índia. 1950.
Moran, Mark, Antique Trader Oriental Antiques & Arts : An Identification and Price Guide. 2003.
Ricardo, Joppert, Companhia das Índias no Brasil
Da Fonseca Brancate, Edino, O Brasil e a Louça da Índia, 1950.
Dreyfus, Jenny, Louço da aristocratia do Brazil, p. 97.