Grande figure représentant un Manekineko. Japon, fin XVIIe

La figure est émaillée de tâches rouges, noires et dorées sur un émail violet pâle. La queue est enroulée autour du corps.

PAYS : Japon
ÉPOQUE : Edo, fin du XVIIe siècle
MATIÈRE : Porcelaine
TAILLE : 26 cm
RÉFÉRENCE : E510
PROVENANCE : Collection particulière française
STATUT : vendu
Œuvres en rapport :​

Pour une paire de chiots provenant de la collection d’Auguste Le Fort  (1670-1733), avec un pelage très similaire, voir Eva Strober, La Maladie de Porcelain, East Asian Porcelain from the Collection of Augustus the Strong, Edition Leipzig, 2001, pp. 208 & 209

D’autres forme de chats neko were ont été réalisés au XVIIe et XVIIIe siècle. Les chats ont été introduits au Japon depuis l’Inde, probablement via la Chine, comme gardiens dans les temples bouddhistes au VIe siècle. Ils protégeaient les précieux manuscrits des rongeurs.

Un brûle-encens en forme de chat manekineko, provenant de la Copeland collection et actuellement conservé au Peabody Essex Museum est illustré par William Sargent dans Copeland Collection: Chinese and Japanese Ceramic Figures, 2006, p. 258, no. 132.

Informations supplémentaires​ :​

Cette pièce est appelée manekineko, ou « chat invitant ». Elle serait inspirée de l’histoire d’un chat errant affamé recueilli et nourri par un monastère pauvre. Alors qu’il se léchait les pattes devant les portes, un fonctionnaire de passage prit son comportement pour un geste de bienvenue.

Le fonctionnaire entra au monastère pour prier. Plus tard, devenu riche et prospère, il revint et fit un don généreux au monastère. Aujourd’hui, le manekineko est devenu le symbole des commerçants, car il est censé attirer la chance et la réussite en affaires.

D’autres exemplaires de ce chat avec un émaillage différent.