GALERIE NICOLAS FOURNERY

Paire de coqs Blanc-de-Chine. Dehua, Kangxi

Les coqs ont les ailes repliées et les langues visibles à travers leurs becs ouverts, ils présentent un plumage rendu avec un détail délicat, et repose sur une base représentant un rocher triangulaire.

Origine :
Chine (Dehua)
Époque :
Kangxi (1662-1722)
Matière :
Porcelaine
Taille :
15 cm
Référence :
D679
Statut :
vendu

Oeuvres en rapport

Pour un coq du même modèle, voir P.J. Donnelly, Blanc de Chine, Faber et Faber, 1969, planche 109 D.

Pour une autre paire, voir S. Marchant, Exhibition of Blanc de Chine, 1985, p. 31, no. 58.

Des figures similaires sont dans les collections du Groningen Museum ou du British Museum.

Notice

Ce modèle du coq est très probablement inspiré par une sculpture en porcelaine du japonais représentant un coq datant du début du XVIIIe siècle. Pour plus de références, consultez The Burghley Porcelains: An Exhibition from The Burghley House Collection and Based on the 1688 Inventory and 1690 Devonshire Schedule (Japan Society, New York, 1986), pages 222-223, numéro 90.

Quatre « coqs blancs » sont listés en 1706 dans la cargaison du navire Tavistock (Geoffrey A. Golden, Oriental Export Market Porcelain, 1979, p. 277).

Le coq incarne en Chine un animal de bon augure. Durant la première moitié du XVIIIe siècle, il a été représenté plus que tout autre oiseau sur la porcelaine de Chine d’exportation. Son nom (ji) est homophone de « faste » et il symbolise les cinq vertus : la vertu civile (wen) par sa crête qui évoque la coiffe mandarinale, la vertu militaire (wu) par ses ergots, la bravoure (yong) par son ardeur combattive, l’humanité (ren) car il partage avec ses congénères et les appelle lorsqu’il trouve de la nourriture et enfin la constance (xin) par son chant matinal.

Accueil sur rendez-vous à Paris dans le 10ème arrondissement.
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