Large sorbet en porcelaine de la Compagnie des Indes à décor mythologique en plein représentant « Diane au bain » et deux nymphes surprises par Actéon. La soucoupe et le sorbet figurent Diane assise sur un rocher, entourée d’un drapé jaune et cueillant des raisins sur une branche qui surplombe la scène. Au dessous d’elle se trouvent deux nymphes, l’une s’essuyant les jambes avec un drapé rose, et l’autre prenant Cupidon dans ses bras et assise sur un drapé violet. A droite, Actéon qui s’est égaré lors d’une chasse, les épie. La scène est entourée d’une végétation luxuriante qui devait former une protection contre les regards indiscrets. Au loin, un petit bateau.
Sorbet peint dans les émaux de la famille rose à décor mythologique en porcelaine de Chine d’époque Qianlong.
PAYS : Chine
ÉPOQUE : Qianlong (1736-1795), vers 1745
MATIÈRE : Porcelaine
TAILLE : 14 cm
RÉFÉRENCE : A113
STATUT : vendu
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Informations supplémentaires
Ce thème érotique a largement été traité dans la peinture contemporaine, à l’image du célèbre tableau de François Boucher conservé au Musée du Louvre. Diane est la déesse romaine de la chasse et de la lune, protectrice des animaux sauvages et de la nature. Fille de Jupiter, le plus puissant des dieux, elle est la sœur jumelle d’Apollon, dieu du soleil. Déesse vierge, elle est le plus souvent accompagnée de ses nymphes, des jeunes filles auxquelles elle interdit toute aventure amoureuse. Actéon, petit-fils d’Apollon par son père et arrière petit-fils de Mars par sa mère, fut élevé par le centaure Chiron qui lui apprit l’art de la chasse. Un jour , au cours d’une chasse, il s’égara et aperçut Diane qui se baignait nue dans une source. Furieuse, la déesse le transforma en cerf et le fit dévorer par ses cinquante chiens qui composaient sa meute. Si ce sujet fait appel à une certaine érudition, il n’est en réalité que le prétexte à une célébration du corps féminin. Ce décor s’inscrit dans la recherche que les artistes occidentaux mènent depuis la Renaissance sur le nu et la beauté idéale, en empruntant aussi bien à la mythologie gréco-romaine que la Bible judéo-chrétienne.
